Le musée d'art urbain avec les œuvres de Vhils à Cascais

250 œuvres de la collection privée Vhils seront au nouveau Musée de l'Art Urbain

Le Musée d'Art Urbain et Contemporain de Cascais (MARCC) sera présenté au public aujourd'hui, le 27, à 21h00, mais il n'y a pas encore de date pour l'inauguration. Il se situe à côté du Centre Culturel, dans ce qu'on appelle le Bairro dos Museus à Cascais (le Quartier des Musées). C'est un espace qui, comme son nom l'indique, est consacré à l'art urbain et rassemble la collection privée de Vhils.

Vous y trouverez en tout environ 250 œuvres de la collection Vhils au MARCC. Symboliquement, l’artiste va y laisser mercredi une de ses œuvres. A cette collection initiale on pourra voir, selon la Mairie de Cascais, un ensemble d'œuvres qui seront acquises par la mairie. L'objectif est de pouvoir réunir des pièces d’art d’auteurs du nord au sud du pays et de différentes époques.

"Vhils est en train de créer une œuvre éphémère sur un mur construit délibérément pour cette présentation publique (cette œuvre disparaîtra lorsque les œuvres de la collection personnelle de l'artiste entreront)", explique la Mairie de Cascais dans un communiqué cité par Diário de Notícias.

Le nouveau musée de Cascais s'étend sur 1700 m², situé près de la place D. Diogo de Menezes. Le bâtiment est conçu par l'architecte Miguel Arruda, à côté du Centre Culturel de Cascais, à quelques mètres de la Maison des Histoires de Paula Rego, du Musée de la Mer et récemment de la Maison Sommer récupérée, qui reçoit la Bibliothèque Municipale de Cascais.

Soyez prêt à rencontrer l'un des nouveaux projets d'Alexandre Farto, connu par Vhils, l'artiste de 30 ans qui est déjà considéré comme le plus grand nom de l'art urbain portugais, avec des pièces éparpillées à travers le monde. Au cours des derniers mois, Vhils a été en plein essor, ayant organisé deux éditions du Festival Imminent à Londres et à Lisbonne. Il a inauguré une nouvelle peinture murale dans le quartier de la Graça, en collaboration avec l'Américain Shepard Fairey.

Source : Time Out